Tonga soa !

Bienvenue sur le blog officiel du Collectif Gasy Tia Tanindrazana !

Le Collectif Gasy Tia Tanindrazana regroupe plusieurs associations et individuels de Madagascar, d'Europe et d'autres pays, contre le coup d'État à Madagascar.

L'objectif du Collectif Gasy Tia Tanindrazana est le retour au pouvoir à Madagascar du Président Marc Ravalomanana, démocratiquement élu en 2006, et chassé le 17 mars 2009 par un coup d'État.

Contact : contact AT collectifgtt POINT org

dimanche 29 mars 2009

Communiqué officiel : Manifestation monstre à Ambohijatovo ce 28 Mars 2008, huit morts et une trentaine de blessés graves

Nous avons toujours cru qu'il n'y avait pas de gradation dans la barbarie mais ce qui s'est passé aujourd'hui nous a prouvé le contraire. Alors que plus de 50000 manifestants pacifiques se sont réunis au jardin d'Ambohijatovo (non zone rouge) comme c'est le cas maintenant depuis la prise de pouvoir par la force de Andry Rajoelina, les soldats mutins obéissant aux ordres de ce dernier n'ont pas hésité à utiliser leurs armes pour tirer à balles réelles sur la foule encerclée, qui ne demandait que le retour à l'ordre constitutionnel et au respect de la démocratie. En effet, ce pouvoir autocratique montre de jour en jour son vrai visage, à l'image de ce pseudo président, qui ne peut exercer son autorité que par l'usage de la force.

Télécharger le communiqué officiel du Collectif Gasy Tia Tanindrazana (PDF) : Français | English

samedi 28 mars 2009

Sauvez le soldat Rasily

Pendant la manifestation, un manifestant brandit le drapeau malagasy et défie courageusement les militaires (vidéo amateur).



Il est arrêté avec plusieurs autres manifestants et emmené en 4x4 par les mutins. Que sont-ils devenus ?

12ème jour de dictature

Répression sanglante de la manifestation légaliste de ce jour. Quelques heures après le début de l'attaque des mutins armés encerclant les manifestants, on comptait déjà 20 blessés dont 6 par balles réelles. Difficile de dire combien il y a eu de morts.

Selon RFI : “La répression par les forces de l’ordre de la manifestation qui se dirigeait vers la Place du 13-Mai a fait revivre au centre d’Antananarivo les heures violentes d’il y a quelques semaines. Pendant plus d’une heure, lacrymogènes, tirs de sommations et sans doute balles réelles (…) l’intervention a été sévère. Comment sera-t-elle justifiée par Andry Rajoelina qui se veut le chantre de la liberté d’expression et qui n’avait de cesse de dénoncer la répression ?"


mercredi 18 mars 2009

2 ème jour de la dictature


Andry Rajoelina déclaré “Président de la République de Madagascar” par la HCC
D’après la Constitution, c’est le président du parlement qui aurait du succéder à Marc Ravalomanana et des élections auraient du être organisées dans les deux mois à venir.






Les ministres de l’ancien gouvernement sont interdits de quitter le territoire.

Le haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère , Javier Solana, a déclaré : “Les récents développements à Madagascar sont de plus en plus préoccupants. L’usage de la violence en tant qu’un moyen de raccourcir le processus constitutionnel est inacceptable.”

mardi 17 mars 2009

1er jour de la dictature à Madagascar

Le Président Ravalomanana est forcé de dissoudre le gouvernement. Il transfert le pouvoir à un directoire militaire et n'en doit qu'à la chance de pouvoir se sortir vivant de Madagascar.

Quelques heures plus tard, les généraux du diractoire tombent dans un guet-appens et sont enlevés par les soldats mutins du CAPSAT. Ils signeront plus tard un acte illégal et anti-constitutionnel qui "transmet le pouvoir à Andry Rajoelina".

Quelques heures plus tard, les milices avaient pris d'assaut le palais d'Ambotsirohatra au centre de la capitale avec force démonstration des médias. Histoire de terroriser encore un peu la population venue protéger le palais d'Iavoloha dans lequel le Président, son gouvernement et sa famille se trouvaient.